Je m'abonne !
Connexion
Inscription

Récapitulatif

Votre panier est vide :-(
Accueilarticle blog

Gazons et pelouses, acteurs du développement durable

12/02/2025
Patrimoine végétal
Alors que le Grenelle de l'Environnement reconnaît l'intérêt des plantes pour l'environnement (articles 2, 5, 19, 38, 39 de la loi Grenelle 1), il est apparu important de s'intéresser à l'impact environnemental de plantes souvent oubliées et qui, pourtant, recouvrent la majorité des surfaces des espaces verts des villes et des jardins : les graminées à gazon des pelouses. Les pelouses couvrent en effet plus de 1 160 000 ha en France dont 650 000 ha dans les jardins des particuliers.
Gazons et pelouses, acteurs du développement durable En améliorant, depuis de nombreuses années, les plantes sur les critères de densité, de résistance aux maladies et de pérennité, les sélectionneurs proposent régulièrement des graminées plus esthétiques, plus résistantes au piétinement et environnementalement plus efficientes. © GNIS / Labat-Rouquette
Comme pour tout végétal, l’impact des graminées à gazon sur l’environnement est important et multiple : dépoussiérage et rafraîchissement de l’air, capture du gaz carbonique et libération d’oxygène. Par ailleurs, son organisation en tapis végétal et son utilisation comme pelouse sur des surfaces importantes lui permettent également d’être efficace pour filtrer l’eau ou amortir les bruits. Les caractéristiques biologiques et physiologiques des graminées à gazon en font des plantes particulières et intéressantes pour la préservation de l’environnement. Leur partie aérienne composée essentiellement de feuilles, organes-clef pour la captation du gaz carbonique et la libération d’oxygène, a la particularité de rester verte et fonctionnelle toute l’année contrairement aux arbres, par exemple, qui perdent leurs feuilles en automne et en hiver. Les pelouses composées de centaines de milliers de ces plantes démultiplient cet intérêt environnemental. En effet, 1 m2 de pelouse présente une surface foliaire développée d’au moins 2 m2, soit à peine 2 fois moins que celle d’une forêt.

Envie de lire la suite ?